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Cet article est la suite chronologique de l'article « Remontée ? Pas remontée ? » disponible ici :

Elle permettra de continuer les mises à jour hebdomadaires. On commence par le premier jour de l'année 2021.

 

Mise à jour du 01/01/2021

Après deux semaines de pause pour les fêtes (ben oui j’ai une vie, mais j’ai respecté les règles…), voici la mise à jour, prenant donc en compte les 14 derniers jours et non pas les 7 derniers.

La stagnation persiste sur les entrées en réanimation, mais la baisse se réinitie sur les entrées en hospitalisation, et la lente baisse se poursuit sur les décès. Voici les chiffres en moyennes glissantes, au 29/12/2020 :

  • 1 049 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 281 deux semaines avant le 15/12/2020
  • 168 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 169 deux semaines avant le 15/12/2020
  • 252 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 265 deux semaines avant le 15/12/2020

Voir le graphe en données logarithmiques.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Cela fait un mois que les entrées en réanimation stagnent. Le taux de reproduction est légèrement en dessous de 1 pour celui reconstitué sur les entrées en hospitalisation (autour de 0,86), il continue naturellement à être stabilisé autour de 1 pour celui reconstitué sur les entrées en réanimation.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le graphe des données relatives par rapport au pic montre également ce plateau.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 29% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 24%, et les décès quotidiens en hôpital à 47%.Les présences hospitalières ont baissé très légèrement.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 01/01/2021 24 263 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 2 609 personnes en réanimation, 2 609 / 5 500 = 47% des places de réanimation normalement allouées.

Puisque l’effet des contaminations se voit entre 10 et 14 jours après sur les chiffres d’entrées hospitalière, nous constaterons l’éventuel effet du réveillon de noël autour du 5 janvier. Nous suivrons donc cela de près…

 

Mise à jour du 08/01/2021

L’évolution de cette semaine était attendue, car on rentre dans la plage temporelle correspondant à 10-14 jours après les fêtes su 24 décembre dernier, permettant de constater s’il y a eu un effet, et on va voir des choses très intéressantes. Voici les chiffres en moyennes glissantes, au 05/01/2021 :

  • 1 234 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 049 une semaine avant le 29/12/2020
  • 193 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 168 une semaine avant le 29/12/2020
  • 264 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 252 une semaine avant le 29/12/2020

Chose plus intéressante encore, l’essentiel de cette montée a eu lieu le 05 janvier même, montrant un véritable saut. Voir le graphe en données logarithmiques.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Or, à quoi correspond cette date ? Pas de surprise, c’est 12 jours après le réveillon du 24 décembre au soir. Et 12 jours, pour rappel, c’est la durée moyenne entre la contamination et l’éventuelle etrée en hôpital/réanimation. On a continué à voir la stagnation des entrées en réanimation jusqu’à ce jour précis. Décidemment, l’épidémiologie, ce n’est pas de la magie…

Ce qui est surprenant par contre, c’est de voir un saut des décès hospitaliers, alors que les décès sont généralement décalés d’environ une semaine après l’entrée en réanimation. Il faudra suivre cet indicateurs les jours suivants. Du coup, le taux de reproduction est repassé légèrement au-dessus de 1 pour celui reconstitué sur les entrées en hospitalisation (autour de 1,05) et pour celui reconstitué sur les entrées en réanimation (autour de 1,03).

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le graphe des données relatives par rapport au pic montre naturellement ce sursaut très net.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 34% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 28%, et les décès quotidiens en hôpital à 50%.

Les présences hospitalières ont plutôt stagné.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 08/01/2021 24 377 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 2 606 personnes en réanimation, 2 606 / 5 500 = 47% des places de réanimation normalement allouées.

On aurait espéré pas constater ce sursaut, mais les épidémies virales respiratoires répondent à une mécanique implacable. Une soirée sans masque, avec brassage de génération (et donc avec des personnes âgées, plus fragiles), ça ne pouvait aboutir qu’à ça.

On peut supposer que puisque les français sont revenus dans les jours qui ont suivi à leur « vie des jours avant », les entrées hospitalières vont recommencer à se stabiliser sur un nouveau plateau un peu plus haut (taux de reproduction qui se restabilisera autour de 1). On suivra ça de près la semaine prochaine…

 

Mise à jour du 15/01/2021

Après le sursaut constaté en toute fin de la dernière période étudiée, il était intéressant de regarder si l’épidémie se stabilisait effectivement sur un nouveau plateau un peu plus élevé. Voyons ça. Voici les chiffres en moyennes glissantes, au 12/01/2021 :

  • 1 362 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 234 une semaine avant le 05/01/2021
  • 199 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 193 une semaine avant le 05/01/2021
  • 257 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 264 une semaine avant le 05/01/2021

Les indicateurs se sont effectivement positionnés un peu plus haut qu’avant, les entrées en hospitalisation ayant été en phase montante, les décès en phase décroissante, et les entrées en réanimation se stabilisant. Voir le graphe en données logarithmiques.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le taux de reproduction est aux alentours de 1,15, et il a tendance à redescendre.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe des données relatives par rapport au pic.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 38% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 29%, et les décès quotidiens en hôpital à 48%. Les présences hospitalières sont sur un « faux plat montant ».

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 15/01/2021 25 009 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 2 730 personnes en réanimation, 2 730 / 5 500 = 50% des places de réanimation normalement allouées.

Nous sommes donc dans une situation toujours assez stabilisée, et il n’y a peut-être pas eu d’effet du réveillon du nouvel an, ce qui ne serait pas étonnant car il n’y a pas beaucoup de brassage intergénérationnel lors de type de fête.

Par contre, avec le variant anglais qui est 50% à 70% plus contagieux, il va falloir s’attendre à une remontée des chiffres hospitaliers dans les semaines à venir. Avec la moitié des capacités de réanimation qui sont occupées par les patients COVID, il n’y a pas énormément de marge de manœuvre, donc il va falloir compter sur le vaccin et redoubler de vigilance.

 

Mise à jour du 22/01/2021

Malheureusement, la stabilisation que l’on constatait depuis un mois et demi est terminée, les chiffres repartent à la hausse. Voici les chiffres hospitaliers en moyenne glissante sur 7 jours au 19/01/2021 :

  • 1 584 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 362 une semaine avant le 12/01/2021
  • 244 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 199 une semaine avant le 12/01/2021
  • 302 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 257 une semaine avant le 12/01/2021

Voir le graphe en données logarithmiques, où l’on voit cette remontée récente.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le taux de reproduction est en train de remonter également.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe des données relatives par rapport au pic.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 44% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 35%, et les décès quotidiens en hôpital à 57%.Les présences hospitalières sont également en train de remonter petit à petit.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 22/01/2021 25 879 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 2 902 personnes en réanimation, 2 902 / 5 500 = 53% des places de réanimation normalement allouées.

A quoi est due cette remontée ? Difficile de le dire, mais il est possible que la présence du variant anglais, plus contagieux de 50-70%, y soit pour quelque chose. Le taux de reproduction était autour de 1 depuis un mois et demi, mais ce variant a du coup un taux de reproduction autour de 1,5-1,7. Donc, le virus va s’étendre plus vite et devenir majoritaire. Au fur et à mesure où il va devenir majoritaire, le taux de reproduction constaté va donc converger vers celui du variant, donc 1,5-1,7, ce qui est absolument explosif. Pour information, un taux de reproduction de 1,5, c’est une multiplication par deux des contaminations tous les 12 jours. Avec 1,7, c’est tous les 9 jours…

Le confinement (ou tout autre mesure contraignante pour baisser fortement la transmission du virus) paraît inévitable pour endiguer le phénomène en attendant la montée en puissance de la vaccination.

 

Mise à jour du 29/01/2021

Cette semaine écoulée a le don de nous surprendre agréablement, car les chiffres sont montés moins vite que précédemment. Voici les chiffres hospitaliers en moyenne glissante sur 7 jours au 26/01/2021 :

  • 1 622 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 584 une semaine avant le 19/01/2021
  • 264 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 244 une semaine avant le 19/01/2021
  • 323 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 302 une semaine avant le 19/01/2021

Voir le graphe en données logarithmiques, où on voit que ça a marqué un peu le pas. On peut même observer que les entrées en hospitalisation ont légèrement baissé sur les derniers jours.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le taux de reproduction se stabilise, autour de 1,1.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

On voit cette stabilisation sur le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le graphe des données relatives par rapport au pic de mars-avril permet de bien apercevoir ce freinage.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 45% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 38%, et les décès quotidiens en hôpital à 61%.

Les présences hospitalières continuent leur montée progressive.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 29/01/2021 27 270 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 3 120 personnes en réanimation, 3 120 / 5 500 = 57% des places de réanimation normalement allouées.

Ce freinage est une nouvelle positive, mais à quoi est-il dû ? N’oublions pas que le couvre-feu généralisé a été appliqué à partir du 16 janvier. Or, comme on l’a vu précédemment, l’effet sur les chiffres hospitaliers met entre 10 et 14 jours à se voir en moyenne, le temps que les contaminations se traduisent par une forme possiblement grave. L’inflexion vue les jours précédents peut aussi s’expliquer par le fait que des départements ont été progressivement, les jours précédant ce couvre-feu national, soumis à cette mesure au niveau local. Difficile de dire formellement que l’explication se trouve là, mais c’est tout à fait plausible. On avait vu en octobre-novembre un premier freinage consécutif au couvre-feu, avant la baisse qui avait suivi le second confinement.

Nous avons donc peut-être réussi à avoir un répit, d’où les annonces gouvernementales de ce soir. Mais le variant anglais est toujours là, et il est bien plus contagieux. Au vu de ce qui s’est passé en Grande Bretagne et en Irlande, où ce variant a évolué avant chez nous, il y a fort à parier que nous ne pourrons pas espérer voir ce freinage durer.

 

Un nouvel indicateur introduit cette semaine : la durée moyenne de séjour en réanimation (que l’on en sorte vivant ou mort). Ce chiffre est très important, car plus il est bas, et moins on accumule de patients en services de réa, et moins on atteint vite les capacités maximales de réanimation. Au fur et à mesure de l’avancement de l’épidémie et de la connaissance grandissante de ce virus, on a pu faire des progrès dans la prise en charge des patients.

Comment calcule-t-on ce chiffre ?  Pour y répondre, prenons un cas plus global d’un endroit où rentreraient des personnes, et où chaque personne resterait pendant X jours. Considérons maintenant ce qui se passe les X derniers jours, que l’on va numéroter 1, 2, 3,… X-1 et X. Le premier jour, rentrent Y1 personnes, le deuxième jour, Y2 personnes, le troisième jour, Y3 personnes,… et le dernier jour, YX personnes. Or, entre temps, aucune de ces personnes n’est sortie, car pour chacune de ces personnes, le nombre de jours écoulés dans l’endroit n’excède pas X. Par contre, les personnes qui sont rentrées avant le jour 1 sont sorties, car plus de X jours se sont écoulés. On réalise donc que le nombre de personnes qui sont présentes dans cet endroit le jour X sont tout simplement toutes les personnes qui sont rentrées les X derniers jours, soit Y1 + Y2 + Y3 + … + YX-1 + YX.

Maintenant, appliquons ce principe sur nos services de réanimation (« l’endroit »), sur nos personnes qui entrent en réanimation (« personnes qui rentrent dans l’endroit ») et sur le temps de séjour (« X »). On réalise que si chacune de ces personnes restait exactement X jours en réanimation, le nombre de personnes en réanimation au dernier jour considéré serait égal à la somme des personnes entrées en réanimation les X derniers jours.

On comprend bien que par contre, toutes les personnes qui entrent en réanimation n’y restent pas exactement le même nombre de jours. C’est là qu’on va considérer une durée de séjour moyenne. On va alors appliquer le raisonnement en cherchant donc à calculer cette durée moyenne.

La durée de séjour moyenne le jour considéré va donc être le chiffre X tel que la somme des personnes étant entrées en réanimation les X derniers jours est égale au nombre de personnes en réanimation présentes le jour considéré. Or, nous avons à disposition toutes les données pour calculer ce chiffre chaque jour : nombre de personnes en réanimation et les entrées en réanimation les jours précédents. Il ne reste plus qu’à demander à l’informatique de faire le reste. Et voici le résultat.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le résultat est assez intéressant. En début d’épidémie, on maitrisait mal les choses, et on a eu beaucoup de personnes qui décédaient après leur entrée en réa, car on ne savait pas comment gérer ces patients, il serait donc compréhensible que ceci raccourcissait la durée de séjour moyenne (n’oublions pas qu’ici on considère la durée de séjour qu’on en ressorte vivant ou mort). Au fur et à mesure, la durée de séjour a donc grimpé de 7 à 37 au beau milieu de juillet. Il est possible aussi qu’avec la baisse de la pression hospitalière, on pouvait se permettre de garder les gens plus longtemps. Il n’était pas nécessaire de raccourcir le plus possible la durée de séjour pour faire place nette aux suivants.

Au fur et à mesure de l’avancement de l’épidémie et le rapprochement de la deuxième vague, la durée de séjour s’est optimisée (on a beaucoup appris sur l’oxygénation nécessaire, et on a eu moins besoin d’intuber, l’intubation étant une opération lourde). Depuis mi-septembre, cette durée de séjour s’est stabilisée entre 10 et 15 jours. La toute dernière valeur est de 10 jours.

On comprend mieux le décalage temporel entre les courbes d’entrée en réanimation et les courbes de personnes en réanimation. Le nombre de personnes en réanimation dépend des entrées en réanimation des jours précédents (la plupart du temps entre 10 et 15 jours).

 

Mise à jour du 05/02/2021

J’adore avoir tort… lorsqu’il en résulte une bonne nouvelle. En effet, il y a deux semaines, j’avais dit qu’un nouveau confinement ou tout autre mesure contraignante serait inévitable. Il n’en a rien été, et on peut le comprendre, car les chiffres hospitaliers stagnent. Les voici en moyenne glissante sur 7 jours au 02/02/2021 :

  • 1 612 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 622 une semaine avant le 26/01/2021
  • 262 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 264 une semaine avant le 26/01/2021
  • 330 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 323 une semaine avant le 26/01/2021

Sur le graphe en données logarithmiques, on voit bien cette stagnation qui perdure depuis une dizaine de jours. Seuls les décès connaissent une petite remontée, ce qui se comprend vu que les décès sont décalés dans le temps par rapport aux entrées hospitalières.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le taux de reproduction est logiquement autour de 1.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

La stagnation est assez nette sur le graphe des données relatives par rapport au pic de mars-avril.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 45% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 38%, et les décès quotidiens en hôpital à 62%.

Les présences hospitalières ont commencé ces derniers jours à se stabiliser.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 05/01/2021 27 572 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 3 235 personnes en réanimation, 3 235 / 5 500 = 59% des places de réanimation normalement allouées. Il faut donc bien comprendre que le taux d’occupation hospitalière ne permet pas de grandes marges de manœuvre. Toute flambée des entrées hospitalières se traduira en des mesures à prendre pour éviter que les établissements de soins soient débordés.

 

La semaine dernière, j’ai introduit l’indicateur de la durée moyenne de séjour en réanimation. Cette semaine, j’introduis celui de la durée moyenne de séjour en hospitalisation.

Le principe est exactement le même : la durée moyenne de séjour le jour considéré est le chiffre X tel que la somme des personnes étant entrées en hospitalisation les X derniers jours est égale au nombre de personnes en hospitalisation présentes le jour considéré. Voici ce que ça donne.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Nous observons un profil d’évolution similaire : une durée qui a fortement augmenté lorsque la pression hospitalière a diminué lors de la première vague (et qui a atteint jusqu’à 54 jours mi-juillet), qui a diminué ensuite pour se stabiliser sur une plage entre 8 et 11 entre fin septembre et mi-novembre, et qui a aussi un peu remonté lorsque la pression hospitalière a décru, pour atteindre jusqu’à 20 jours début janvier. Depuis l’indicateur a décru, et est autour de 15 jours actuellement. On représente ci-dessous en parallèle les durées moyennes de séjour en hospitalisation et les durées moyennes de séjour en réanimation.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

La durée de séjour en réanimation a continué à décroitre par rapport à la semaine dernière, et est à 10 jours.

 

Mise à jour du 12/02/2021

Les chiffres continuent leur lente amélioration. Les voici en moyenne glissante sur 7 jours au 09/02/2021 :

  • 1 470 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 612 une semaine avant le 02/02/2021
  • 262 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 262 une semaine avant le 02/02/2021
  • 321 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 330 une semaine avant le 02/02/2021

Les décès ont entamé leur décrue, les entrées en hospitalisation décroissent toujours, et les entrées en réanimation stagnent. Voir le graphe en données logarithmiques.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le taux de reproduction passe légèrement sous 1.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voir le graphe lissé, où on voit bien cette décrue.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe des données relatives par rapport au pic de mars-avril.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 41% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 38%, et les décès quotidiens en hôpital à 60%.

Les présences hospitalières se stabilisent toujours.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 12/01/2021 26 424 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 3 298 personnes en réanimation, 3 298 / 5 500 = 60% des places de réanimation normalement allouées. On reste donc toujours stabilisé sur un niveau assez élevé, ne laissant pas beaucoup de marges de manœuvre.
Concernant les durées hospitalières, on reste sur les mêmes niveaux que la semaine dernière : 15 jours de durée moyenne en hospitalisation, et 10 jours de durée moyenne en réanimation.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

L’effet « variant » ne s’est toujours pas fait ressentir. Pourvu que ça dure !

 

Mise à jour du 19/02/2021

Les chiffres continuent à légèrement baisser. Les voici en moyenne glissante sur 7 jours au 16/02/2021 :

  • 1 374 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 470 une semaine avant le 09/02/2021
  • 259 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 262 une semaine avant le 09/02/2021
  • 292 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 321 une semaine avant le 09/02/2021

Voir le graphe en données logarithmiques.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Le taux de reproduction est toujours légèrement inférieur à 1.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe des données relatives par rapport au pic de mars-avril.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 38% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 38%, et les décès quotidiens en hôpital à 55%.

Le nombre de personnes en hospitalisation a commencé à baisser, mais le nombre de personnes en réanimation, lui, augmente quelque peu.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 19/01/2021 25 506 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 3 380 personnes en réanimation, 3 380 / 5 500 = 61% des places de réanimation normalement allouées.

Concernant les durées hospitalières, on reste sensiblement sur les mêmes niveaux que la semaine dernière : 16 jours de durée moyenne en hospitalisation, et 11 jours de durée moyenne en réanimation.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Toujours pas d'effet des variants qui se fasse ressentir de manière prégnante, mais restons sur nos gardes.

 

Mise à jour du 26/02/2021

La situation est mitigée. Voici les chiffres en moyenne glissante sur 7 jours au 23/02/2021 :

  • 1 379 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 374 une semaine avant le 16/02/2021
  • 268 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 259 une semaine avant le 16/02/2021
  • 259 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 292 une semaine avant le 16/02/2021

Voir le graphe en données logarithmiques.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les décès quotidiens chutent de manière continue depuis deux semaines, ce qui constitue une excellente nouvelle. Faut-il y voir un effet des vaccins ? Olivier Véran a annoncé que 25% des plus de 75 ans avaient été vaccinés, ça a donc dû jouer un rôle. Par contre, les entrées en hospitalisation stagnent, et les entrées en réanimation remontent depuis une dizaine de jours. Le principal souci de cette crise étant la gestion des places en hôpital, on n’est donc pas débarrassés de notre principal problème.

Le taux de reproduction remonte vers la valeur 1.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe des données relatives par rapport au pic de mars-avril.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 39% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 39%, et les décès quotidiens en hôpital à 49%.

Le nombre de personnes en hospitalisation a continué sa baisse, mais le nombre de personnes en réanimation, lui, a continué sa progression.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 26/01/2021 25 130 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 3 445 personnes en réanimation, 3 445 / 5 500 = 63% des places de réanimation normalement allouées.

Concernant les durées hospitalières, on est aux mêmes niveaux que la semaine dernière : 16 jours de durée moyenne en hospitalisation, et 11 jours de durée moyenne en réanimation.

 

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Nous entrons dans une période où ça va secouer : les variants sud-africains et anglais montent en puissance, et leur transmissibilité est supérieure d’environ 50%, ce qui va pousser à la hausse la pression hospitalière. A côté de ça, nous sommes à un mois du printemps, où les températures vont remonter, ce qui peut avoir un effet baissier sur le taux de reproduction. Et nous avons la campagne de vaccination qui avance toujours, avec ses incertitudes sur leur efficacité par rapport aux variants, mais qui va grandement nous aider. L’effet est d’ailleurs assez spectaculaire en Israël.

 

Mise à jour du 05/03/2021

La situation reste tendue et mitigée. Voici les chiffres en moyenne glissante sur 7 jours au 02/03/2021 :

  • 1 341 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 379 une semaine avant le 23/02/2021
  • 289 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 268 une semaine avant le 23/02/2021
  • 264 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 259 une semaine avant le 23/02/2021

Voir le graphe en données logarithmiques.

 

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les décès quotidiens ont recommencé à augmenter un peu, après plusieurs semaines de baisse continue. Les entrées en hospitalisation poursuivent leur légère baisse, et les entrées en réanimation poursuivent leur légère montée. On n’arrive donc pas encore à voir le bout du tunnel.

Le taux de reproduction est toujours un peu supérieur à 1.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe des données relatives par rapport au pic de mars-avril.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 37% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 42%, et les décès quotidiens en hôpital à 50%.

Sans surprise par rapport aux données d’entrées hospitalières, le nombre de personnes en hospitalisation continue de baisser, et le nombre de personnes en réanimation continue de monter.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 05/03/2021 24 765 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 3 680 personnes en réanimation, 3 680 / 5 500 = 67% des places de réanimation normalement allouées.

Concernant les durées hospitalières, on reste sensiblement sur les mêmes niveaux que la semaine dernière : 16 jours de durée moyenne en hospitalisation, et 12 jours de durée moyenne en réanimation.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Nous attendons toujours l’effet de deux paramètres qui pourront nous permettre de respirer quelque peu : la couverture vaccinale et la remontée des températures. Le printemps approche, espérons que concernant les vaccins nous ayons les moyens d’accélérer.

 

Mise à jour du 12/03/2021

La situation reste tendue et mitigée. Voici les chiffres en moyenne glissante sur 7 jours au 09/03/2021 :

  • 1 406 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 341 une semaine avant le 02/03/2021
  • 322 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 289 une semaine avant le 02/03/2021
  • 246 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 264 une semaine avant le 02/03/2021

Voir le graphe en données logarithmiques.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les décès quotidiens ont repris leur baisse, les entrées en hospitalisation ont recommencé à augmenter, et les entrées en réanimation poursuivent leur légère montée.

Le taux de reproduction est toujours un peu supérieur à 1.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe des données relatives par rapport au pic de mars-avril.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 39% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 47%, et les décès quotidiens en hôpital à 46%.

Le nombre de personnes en hospitalisation est très légèrement inférieur à la semaine précédente, et le nombre de personnes en réanimation continue de monter.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 12/03/2021 24 749 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 4 033 personnes en réanimation, 4 033 / 5 500 = 73% des places de réanimation normalement allouées.

Concernant les durées hospitalières, on est exactement aux mêmes niveaux que la semaine dernière : 16 jours de durée moyenne en hospitalisation, et 12 jours de durée moyenne en réanimation.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Mise à jour du 19/03/2021

La situation continue à se dégrader. Voici les chiffres en moyenne glissante sur 7 jours au 16/03/2021 :

  • 1 528 entrées quotidiennes en hospitalisation (par rapport à un plus bas de 73 le 11/07/2020), contre 1 406 une semaine avant le 09/03/2021
  • 344 entrées quotidiennes en réanimation (par rapport à un plus bas de 9 le 12/07/2020), contre 322 une semaine avant le 09/03/2021
  • 255 décès quotidiens en hôpital (par rapport à un plus bas de 8 le 07/08/2020), contre 246 une semaine avant le 09/03/2021

Voir le graphe en données logarithmiques.

 

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les décès quotidiens recommencent à légèrement augmenter, les entrées en hospitalisation et les entrées en réanimation poursuivent leur montée, et accélèrent même un peu.

Le taux de reproduction est aux alentours de 1,1.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe lissé.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Voici le graphe des données relatives par rapport au pic de mars-avril.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Les entrées en hospitalisation en sont à 42% de leur valeur maximale atteinte lors du premier pic, les entrées en réanimation à 48%, et les décès quotidiens en hôpital à 46%.

Le nombre de personnes en hospitalisation a recommencé à augmenter, et le nombre de personnes en réanimation continue de monter.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"

Il y a au 19/03/2021 25 339 personnes hospitalisées pour cause de COVID, et 4 287 personnes en réanimation, 4 287 / 5 500 = 78% des places de réanimation normalement allouées.

Concernant les durées hospitalières, on est sensiblement aux mêmes niveaux que la semaine dernière : 16 jours de durée moyenne en hospitalisation, et 11 jours de durée moyenne en réanimation.

Suite de l'article "Remontée ? Pas remontée ?"
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